La libraire-galeriste
Florence Quénu
J’ai travaillé pendant 13 ans à la Fondation Dubuffet, un voyage passionnant en plein cœur de l’œuvre littéraire et artistique de l’un des plus grands artistes français de la deuxième moitié du 20ème siècle : Jean DUBUFFET.
2017 – une nouvelle page se tourne et je m’engage dans une aventure littéraire et artistique à quelques kilomètres de Paris à Bourron-Marlotte, commune du Sud de la Seine-et-Marne.
Le lieu
L’Empreinte est installée dans ce qui a été une salle d’asile ! Nous parlons ici, bien entendu, des premières écoles maternelles ! Désormais le préau de l’école abrite des livres et des œuvres d’art, la salle de classe des étagères et des tables remplies de livres.
Le plus de cet espace atypique repose sur un jardin féerique totalement revisité par une artiste paysagiste, Isabelle SAUVAGE, Meilleur ouvrier de France en Art des jardins.
C’est donc un espace d’errance, de promenade, de réflexion, de recueillement, de partage, de découverte, d’interaction etc. C’est un lieu ou artisans et artistes ont laissé leurs empreintes et, je l’espère, d’autres laisseront la leur.
Pourquoi L’Empreinte ?
Laisser son empreinte c’est bien entendu marquer profondément quelque chose. Si la confrontation, la rencontre avec une œuvre littéraire ou artistique provoque cela lors d’un de vos passages à L’Empreinte alors…tout est dit.
En allant plus loin, si nous consultons le Littré, l’empreinte est une figure marquée par impression. Empreinte en creux, en relief ou encore dans la rubrique art il s’agit de la première couleur couchée uniformément sur la toile avant d’y dessiner le sujet du tableau. On dit aussi impression.
L’Empreinte, c’est également le roman d’Edouard ESTAUNIÉ, polytechnicien, inventeur du mot télécommunication, et membre de l’Académie française ayant occupé le fauteuil 24. Clin d’œil à l’histoire familiale de la libraire-galeriste !